A l’initiative de la mairie d’Orléans, Sophie Brocas, préfète de la région Centre-Val de Loire, préfète du Loiret, François Bonneau, président de la région Centre-Val de Loire, Marc Gaudet, président du département du Loiret, Christian Braux, conseiller départemental et Serge Grouard, maire d’Orléans et président de la métropole, se sont réunis à plusieurs reprises afin d’explorer les différentes solutions permettant le sauvetage de la section féminine. « Il y a eu une entente très forte pour parvenir à boucler le tour de table, notamment financier, indique Serge Grouard, maire d’Orléans, car c’était la clé pour sauver l’équipe féminine et lui permettre d’évoluer en D2, c’était notre souhait. Tout cela doit faire en sorte que l’ensemble du club et de l’association ait une belle perspective d’avenir. »
Les filles sont l’avenir du football
Cette mobilisation est importante ; la ville d’Orléans va ainsi doubler la subvention prévue sur la saison, pour un total de 100 000 €. L’État apporte de son côté, une aide immédiate de 80 000 euros, à laquelle s’ajoutent des aides pour l’emploi (reconduites jusqu’en 2027), soit un soutien de 200 000 euros au total. La Région s’engage sur une aide de 60 000 € et le Département, 40 000€.
« Nous sommes persuadés que les filles sont l’avenir du football car on sait qu’elles s’accrochent plus, à l’adolescence, à la pratique sportive », constate Sophie Brocas. Il n’était donc pas question qu’elles soient « sacrifiées ». Maintenant, cette année doit être mise à profit pour trouver un modèle économique qui perdure dans le temps car, comme le souligne François Bonneau : « Les moyens viennent plus facilement au sport masculin. Si on veut l’égalité entre les filles et les garçons, il faut que nous allions le plus loin possible en soutien aux initiatives existantes. » La mise en lumière de cette équipe, la seule de la région à évoluer en D2, devrait susciter l’intérêt des mécènes et sponsors. « C’est une chance pour le territoire d’avoir une équipe féminine de ce niveau qui porte haut les valeurs du sport. Sans cela, il aurait manqué un maillon à l’USO », reconnaît Christian Braux.