Le Centre chorégraphique national, le Centre dramatique national, le Conservatoire d'Orléans, le FRAC Centre-Val de Loire, l'Alliage, l'Astrolabe, la Passerelle, le Bouillon, le Théâtre Gérard Philipe et le Théâtre de la Tête Noire s’associent sous l’impulsion du Théâtre d'Orléans/Scène nationale pour plus d'un mois tout en surprises.
Ici, pas de vaches, de chocolat ni de montres à gousset, mais plutôt une avalanche d’artistes tous plus fous les uns que les autres. Objectif de la manifestation : casser les codes d’un petit pays - la Suisse après la Belgique francophone l’an dernier - et glisser clins d’œil et autres hallucinations collectives. Arts plastiques, musique classique, musiques actuelles, théâtre, danse, spectacles jeune public… A la manière d’une poupée russe - ou plutôt suisse - une proposition peut en cacher une autre et les voyageurs vont pouvoir voyager à travers les 11 structures d’Orléans et de sa métropole. « C’est une belle collaboration territoriale, souligne Christophe Galent, directeur de la Scène nationale d’Orléans, à l’initiative du projet. Cela montre aussi l’importance de la culture sur Orléans et la métropole et la volonté des acteurs de travailler main dans la main. »
Une émulation qui profitera au public, petits et grands, qui va pouvoir s’amuser, rêver, faire des découvertes, rire, frissonner. Et rencontrer la jeune scène artistique suisse, particulièrement prolifique, diversifiée et irrévérencieuse. Premiers émois, en février, avec Niagara 3000, croisement entre essai, stand-up et impro de Pamina de Coulon (au Bouillon, les 25 et 26 février), ou encore avec le ballet junior de Genève, venu en force, et Ceramic Circus avec l’homme-orchestre-circassien virtuose Julian Vogel (au théâtre d’Orléans). De la musique, il y en aura dans tous ses états avec une rencontre irréelle entre Beethoven et Raven avec le quatuor Terpsycordes (à l’Alliage, le 13 mars), le son unique entre électro et violoncelle de Lakiko (Salle de l’Institut, 13 mars) ou encore la déferlante post punk Peter Kernel (à l’Astrolabe, 14 mars).
Inclassable, atypique, déjantée, pétillante… La scène suisse réserve son lot de performances surprises. Notamment avec la compagnie Old Masters. Le collectif d’art scénique créée des mondes où pour être ensemble, les êtres utilisent les objets pour faire d’étonnants rituels, comme dans La maison de mon esprit, spectacle jeune public avec des personnages coiffés de perruques en pierre qui leur font office de masques (au théâtre Gérard Philipe, les 5 et 6 mars). Lors de ce mini-festival, le collectif va aussi présenter Bande originale, performance pour un spectateur immergé dans une grotte rétro-futuriste (au théâtre d’Orléans, les 11 et 12 mars), Des instants sensibles et sensitifs, des parenthèses enchantées et des moments suspendus, il y en aura beaucoup d’autres du 25 février au 3 avril. A vous de faire votre choix, de piocher dans la programmation, et de découvrir des territoires inconnus et frissonnants !
Théâtre d’Orléans et métropole - du 25 février au 3 avril
Programme complet sur https://meetmitcomcon.com/
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