L’Orchestre symphonique d’Orléans a fait sa rentrée - non pas dans une salle de classe ou de concert - mais dans l’écrin cosy et intimiste du Orléans Jazz Club, un clin d’œil à une nouvelle saison placée sous le signe des surprises, du suspens… Première surprise, Marius Stieghorst, directeur artistique et musical de l’orchestre, s’installe au piano pour jouer une partition jazz planante et lancer les festivités dans la joie et la bonne humeur. De quoi confirmer l’adage : la musique adoucit les mœurs !
« Nous sommes un spectacle vivant ! Chaque concert est différent, avec un ressenti, une température, un rythme particuliers. Nous sommes là pour partager des émotions tous ensembles. » Les mots enflammés du chef bien aimé de l’Orchestre symphonique d’Orléans depuis 9 ans, donnent le tempo d’une année énergisante et surprenante entre « des grands tubes, des curiosités, des découvertes entre comédies musicales, une création de Julien Joubert, une soirée avec le pianiste de jazz Dominique Fillon, un concert de Noël dans la tradition des Christmas carols outre-atlantique… » La promesse d’aventures musicales réjouissantes et virevoltantes pour les spectateurs.
Innover sans cesse, se réinventer, trouver de nouvelles formules... Surprendre et émouvoir, susciter la curiosité et l’envie… Telle est la devise de cette formation bien dans son territoire, en interaction avec la cité, les autres institutions culturelles - comme le Conservatoire, le Concours international de piano d’Orléans - et aussi avec les envies des habitants. D’où la mise en place de causeries pour expliquer les concerts en amont, de garderies musicales permettant aux parents d’assister aux concerts et aux enfants de goûter à la musique classique, de bébés concerts à destination des crèches, de récitals en petites formations hors les murs, d’une soirée Saint-Valentin…
La chevauchée fantastique débutera avec un concert « Bruckner, La symphonie commentée », les 19 et 20 octobre. Une partition romantique commentée par le maestro lui-même pour en livrer quelques clés et vivre une « méditation personnelle » pendant quelques minutes d’éternité.