L’an dernier, naissait dans un contexte un peu particulier - et en un temps record - un nouveau festival culturel baptisé « L’Eté essentiel », orchestré par la Ville d’Orléans en partenariat avec les labels et établissements culturels. Son objectif : permettre aux structures de présenter des spectacles qui n’avaient pas pu être joués au cours de la saison et regrouper, dans un lieu emblématique de culture et de fête, des propositions avec des esthétiques, des formes, différentes. De quoi célébrer de joyeuses retrouvailles avec la culture grâce à une recette qui a fait merveille !
Une nouvelle édition sonnait donc comme une évidence et elle verra le jour au Campo Santo, du 6 au 10 juillet. « En 2022, nous avons eu envie de remettre une 2e édition sur le feu pour voir si l’alchimie fonctionnait vraiment, et il est vrai qu’on sent déjà pas mal d’attente, sourit William Chancerelle, adjoint au maire en charge de la culture et de l’événementiel. On a concentré la durée sur 5 jours avec une programmation cohérente pour les familles. Le souhait c’est qu’il y en ait pour tout le monde. Du coup, grande nouveauté cette année, le festival sera entièrement gratuit. »
Sous l’égide de la Mairie qui finance entièrement l’Eté essentiel et programme une partie des spectacles, chacun a joué le jeu et mis la main à la pâte - Scène Nationale, CADO, Astrolabe, Centre chorégraphique national, Centre dramatique national, Musée des beaux-arts, Conservatoire - pour montrer son savoir-faire et la richesse de ses propositions artistiques. Un mercredi dédié aux familles avec des petites formes et des entresorts forains, un jeudi entièrement programmé par l’Astrolabe, un vendredi estampillé « Jeunesse Essentielle », un week-end en fanfare et polymorphe avec des concerts fous comme ceux de Last Train, groupe de rock en pleine explosion et de Mad Foxes, trio post-punk qui a séduit Jimmy Fallon dans « The Tonight Show » et des performances incroyables, notamment celle de la chorégraphe et artiste circassienne Chloé Moglia… L’édition 2022 de l’Eté essentiel risque de mettre le feu aux poudres et d’embraser le début de l’été. « C’est un festival pluridisciplinaire, protéiforme et intergénérationnel, unique en son genre, énonce l’élu. Cirque, danse, musique classique, jazz, électro, beat-box, rock… L’idée est d’élargir la palette le plus largement possible, d’embrasser de nombreuses esthétiques. » Une manière de montrer ce que l’on sait faire à Orléans, ce que l’on sait attirer à Orléans !