Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau en visite à Orléans

10h du matin, dans la cour de l’Hôtel Groslot en ce vendredi 7 mars. L’effervescence est à son comble. Il y a comme un parfum dans l’air. On sent que ce ne pas un jour comme les autres à Orléans. 

Le ministre de l’intérieur Bruno Retailleau est en visite dans la cité johannique et compte bien s’imprégner de la ville, découvrir les dispositifs de prévention de la délinquance et de sécurité qui y sont mis en place. Première étape, le ministre salue les forces de l’ordre réunies devant la Mairie, en tout une trentaine de policiers municipaux et de la brigade de surveillance et d’intervention canines (BSIC) - et sept chiens fin limiers remarquablement sages. Cap ensuite, au pas de charge, sur la visite du Centre de sécurité orléanais (CSO), menée par Florent Montillot, le premier adjoint en charge de la sécurité. Avant une présentation de la politique de sécurité à Orléans par Serge Grouard et Florent Montillot, en salle du Conseil Municipal. 

L’après-midi est consacré à des échanges avec des agents de la police municipale intercommunale dans les transports, à Place d’Arc. Puis à une rencontre avec des jeunes ayant bénéficié des dispositifs de réussite éducative, à l’Argonne. Lors de ce déplacement, Bruno Retailleau aura été sur le terrain, au contact des élus et des habitants, à prendre le pouls de la ville. Une journée intense et riche en émotions ! 

“Je suis très heureux d’être ici. Si je suis venu à Orléans aujourd’hui, c’est d’abord pour être aux côtés d’un maire qui lutte pied à pied contre la délinquance, main dans la main avec les services de l’Etat. On voit les résultats. Il n’y a pas de fatalité à la délinquance, à la violence. Mais il y a des conditions pour les obtenir. C’est ce qu’on appelle des continuums de sécurité. La sécurité, c’est désormais l’affaire de tous : de l’Etat bien sûr, mais c’est aussi le fruit d’un partenariat très resserré entre l’Etat - police nationale, gendarmerie nationale - et les collectivités, les villes, comme ici Orléans, avec le rôle joué par la Police municipale. Lorsque ce partenariat très resserré existe, les résultats sont visibles. La préfète du Loiret m’informe que depuis le début d’année, il y a une baisse de la délinquance de plus de 5%, et à l’intérieur de ce chiffre, une baisse des vols crapuleux de 18%.”

“Serge Grouard est à la tête de la municipalité d’Orléans depuis 2001. En 25 ans, la délinquance a diminué de 81%. Donc il est évident que les maires ont leur rôle à jouer. Il n’est pas question pour l’Etat de se décharger sur la municipalité mais à chacun son rôle. Quand les deux rôles sont emboîtés, bien articulés, cela fonctionne.”

“Je vais d’abord saluer très sincèrement un ministre engagé. Il prend les problèmes à bras le corps, de manière très concrète. C’est un ministre de terrain. On a passé toute la matinée et ce début d’après-midi sur des choses très concrètes. Nous avons eu un programme très chargé. On a identifié tout ce qui allait bien et effectivement Orléans depuis 2001 est la première des grandes villes de France avec une telle baisse de la délinquance. Ce n’est pas par hasard ; c’est dû à l’action de tous. Cela tient à une alchimie entre la volonté politique, les moyens qui y sont consacrés, et l’action conjointe de l’ensemble des services de l’Etat, des services municipaux - la Police Municipale, le service éducatif de prévention avec le volet réussite éducative…, l’autorité judiciaire. Je parle de l’ensemble des forces qui concourent à la sécurité intérieure. Nous travaillons main dans la main tous les jours, toutes les nuits. Et cela donne des résultats.”