Epoustouflant !
Un Co'met plein à craquer, une ambiance surchauffée, une fosse remplie à ras bord - certains ont fait la queue pendant des dizaines d'heures pour être au plus près de la scène. C’est une salle remplie de plus de 9000 spectateurs, prête à exploser, qui attend de pieds fermes son groupe fétiche lancé dans une gigantesque tournée des Arenas en France, en ce mardi 11 février. Et le dispositif immersif unique imaginé par le groupe de Nicola Sirkis est lui aussi gigantesque : des milliers de leds installées sur des kilomètres de fils tendus au plafond vont s’illuminer tout au long du concert, synchronisés aux bracelets des spectateurs. Une prouesse technique et artistique, sublimée par deux scènes reliées entre elles par une longue allée, connectées à la fosse, et un écran géant diffusant des clips, des images du public et du groupe en temps réelle. Transe hypnotique assurée !
Tempête Sirkis en approche
C’est parti pour près de 2h30 de show. Dans un décor de ville futuriste, le raz de marée Indochine déferle sur l’Arena. « Orléans ! », crie Nicola en état de grâce, qui démarre le concert au piano, dans une ambiance psychédélique et planantes, sur des notes pop et électro. Indochine, c’est un volcan en éruption, de la lave en fusion. Le groupe entame un corps à corps musical fiévreux avec le public.
Quand arrive le nouveau tube, « Les salauds les héroïnes », les 9000 spectateurs, en ordre de bataille, se mettent à chanter en cœur, hypnotisés par ces guerriers musiciens qui apportent la paix et la joie avec leurs chansons.
« Quatre dates à Orléans, c’est du jamais vu pour nous », clame Nicola le héraut, en phase avec son public et son époque, dans une forme olympique ce soir. Le groupe se déplace sur l’avant-scène, en totale fusion avec la foule en délire. « Canary Bay », « J’ai demandé à la lune »… Nicola distribue les tubes et les roses aux fans devant lui, avant la claque « Un état français » qui renverse tout sur son passage. Machine à tubes et attrape-rêve, Indochine soulève le public, sous une pluie de confettis et de rayons laser. C’est la liesse ! Le temps semble à la fois s’être arrêté et passer à toute vitesse. Vertigineux !
La fièvre du mardi soir
Cela devient chaud ! Changement de scène, gros riff de guitare, musiciens en feu... Avec « La vie est à nous », des fans sont appelés sur scène pour taper sur des barils de fer. Un moment grandiose avec des flocons qui se mettent à tomber du ciel. C’est une soirée bénie des dieux de la musique, Nicola et ses acolytes sont sur le toit de l’Olympe. Lorsqu’ils quittent la scène, le public, en extase, tape du pied pour rappeler les rois du rock ! Dans une Arena transformée en dancefloor géant et une ambiance boîte de nuit, vient le moment tant attendu des tubes mythiques comme « Des fleurs pour Salinger » ou « Trois nuits par semaine », totalement réinventés. Un cours magistral de musique ! « La vie est belle à Orléans » ! Nicola prend un dernier bain de foule avant l’explosion finale, dans un ballet de lumières, avec « L’aventurier ». Plus qu’une chanson, un véritable hymne. Ce soir, Indochine a conquis Orléans, et Orléans a conquis le cœur du groupe. « On va vivre quatre jours de folie ici, sourit Nicola, touché par la ferveur des spectateurs. A demain ! »
Indochine en concert à L'Arena de CO'met Orléans : les 11, 12, 14 et 15 février à 20h et les 7 et 8 novembre 2025 (concerts déjà complets).
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