« C’est le trophée de tous les records, avec un nombre de participants jamais vu ! »
Un parfum de victoire et de joie… Lors de la conférence de presse de lancement du Grand Prix de Sabre d’Orléans 2024-Trophée Nuoma Mutuelle, donnée à l’Office de tourisme en ce mardi 3 décembre, l’équipe du Cercle d’Escrime Orléanais, organisatrice de l’épreuve internationale, était aux anges.
Accompagné d’invités d’honneur, Manon Apithy-Brunet, médaillée d’or aux Jeux Olympiques de Paris, son mari Boladé Apithy, médaillé de bronze par équipe, et Rémi Delhomme, nouveau président de la Fédération Française d’escrime, le club s’est félicité d’accueillir pour cette première compétition internationale post-olympique les meilleurs sabreurs du monde entier, soit 16 tireuses classées dans le top 20 et 10 tireurs parmi les vingt meilleurs mondiaux. « Avec une dizaine de tireurs orléanais en lice parmi la vingtaine de Français », a souligné avec fierté Sylvain Desnoues, maître d’arme du club qui coordonne cette grand-messe de l’escrime à Orléans.
Orléans fait figure d’épreuve de référence
A partir de jeudi, les 5000 spectateurs attendus découvriront 403 escrimeurs - 177 femmes et 226 hommes - venus croiser le fer à Orléans et visant le sacre, samedi soir au Zénith. Parmi eux, la dame de cœur d’Orléans, Manon Apithy-Brunet qui ne pouvait manquer ce rendez-vous orléanais : « Je n’ai pas beaucoup de séances d’entraînement mais cela me tenait à cœur d’être présente. Chaque année, il y a un grand spectacle au Zénith avant la compétition qui me donne le frisson. Je suis aussi très heureuse que les garçons aient maintenant leur place dans la compétition - depuis le COVID. Je dis merci au club, merci à la ville. J’ai hâte de profiter, de donner un maximum de joie au public ! »
Nul doute que ce week-end, le bonheur sera du côté du Palais des sports et du Zénith. « La compétition de sabre d’Orléans est une épreuve que l’on attend avec impatience, sourit l’ancien épéiste et nouveau président de la FFEscrime, Rémy Delhomme. Les Jeux Olympiques de Paris ont été les jeux les plus réussis de l’histoire de l’escrime, et une fenêtre médiatique hors du commun. Parmi toutes les armes, le sabre a crevé l’écran, avec une championne olympique emblématique. La France est un pays incontournable de l’escrime, Orléans lance de la plus belle manière la saison post-olympique. »
Records d’inscription
L’escrime français sur le toit du monde ! Outre Manon, Sébastien et Jean-Philippe Patrice, Maxime Pianfetti, nos médaillés olympiques français, les regards seront tournés sur les futurs espoirs comme Rémi Garrigue et Benjamin Ducerf, vingt ans et première année en sénior, Alexandra Kuvaeva, 17 ans, qui s’entraîne au cercle d’escrime orléanais ou encore Evann Jean Abba Girault, 30e aux Jo de Paris et 27e mondial à tout juste 20 ans. Une jeunesse prête à prendre la relève et titiller ses aînés. D’autant qu’à la rentrée, grâce à l’effet Jeux Olympiques, les clubs français ont vu les demandes d’inscription grimper en flèche et augmenter de plus de 20%. De quoi augurer d’un avenir radieux et de la venue de futurs champions.