C’est Maïlys Boët, élève en 1ère au lycée St-Charles « donnant du temps pour les autres » et « reflet d’une jeunesse engagée », qui a été choisie pour succéder à Clairvie Quesne. Un moment fort en émotion !
Lors de la cérémonie à l'Hôtel Groslot, en présence de Serge Grouard, maire d'Orléans, Bénédicte Baranger, présidente de l'association Orléans Jeanne-d'Arc, Mgr Jacques Blaquart, évêque d'Orléans, et du Colonel Jean-François Déplanche, commandant de la base aérienne d'Orléans-Bricy, la nouvelle Jeanne était particulièrement entourée. Aux côtés notamment de sa maman particulièrement émue, de ses jeunes frères et sœurs des étoiles dans les yeux, de toutes les jeunes postulantes venue naturellement la soutenir, et de ses deux pages, Eloi Lallemand et Côme Andres, Maïlys a débuté avec panache sa mission, à la fois détendue, souriante et humble. « C’est une figure que j’admire depuis que j’ai trois ans et que j’habite Orléans, sourit la jeune fille née à Nancy en 2007. Elle incarne des qualités qui me touchent personnellement, le courage, la persévérance, le dévouement pour les autres, pour son pays. J’ai été remplie de joie et très émue quand on m’a annoncé que Jeanne ce serait moi. C’est du pur un bonheur ! »
Des débuts qui s’annoncent sous les meilleurs auspices possibles.
Pour rappel, pour postuler à la candidature de la future Jeanne, il y a quatre critères : être de nationalité française, résider à Orléans ou les communes limitrophes (Ardon, Saran, St-Jean de Braye…) depuis au moins dix ans, être de religion catholique et donner du temps aux autres à travers une association, enfin, être scolarisée dans un lycée orléanais, public ou privé. Pour Bénédicte Baranger, présidente de l’association Orléans Jeanne-d’Arc, « Jeanne d’Arc a donné sa vie pour la France, les Jeanne donnent du temps pour les autres ». Un qualificatif qui sied bien à Maïlys, investie entre autres dans la collecte de produits d’hygiène pour les ménages précaires avec la Croix rouge au sein de son lycée, et dans le service de repas aux plus démunis avec l’association Magdalena à St Laurent. Une jeunesse qui est « belle et actuelle », et qui donne corps à ces festivités uniques en France, à la croisée des traditions civiles, militaires et religieuses.