Il est des moments que l’on voudrait éternels. C’est sans doute le sentiment que les nombreux festivaliers présents dimanche ont partagé à la clôture de cette 11e édition. Avec le Festival de Loire, « le temps s’arrête », observe Serge Grouard, maire d’Orléans, président d’Orléans Métropole. Et même lorsque la pluie s’invite, « la Loire est magnifique », le vent pousse « les bateaux à hisser les voiles ». Ils étaient d’ailleurs plus nombreux que prévu : 218, dont la moitié a gagné Orléans par le fleuve, dans le cadre des convergences amont et aval. Une belle avancée sur le plan environnemental. A la barre de cette belle aventure, près de 800 mariniers, un record, venus de tous les horizons ; ils sont, véritablement, l’âme et le cœur du Festival.
Du mercredi au vendredi, quelque 8 000 élèves ont arpenté les quais, curieux de découvrir l’histoire de la marine fluviale, mais aussi ce cadre naturel exceptionnel qu’il faut préserver. Et samedi soir, le concert de François Morel, suivi du spectacle pyro-symphonique, ont soufflé poésie, humour et féérie sur les 150 000 festivaliers. « On vient de partout, constate Serge Grouard, ce qui montre que le Festival de Loire, 20 ans cette année, est bien ancré dans les esprits et parmi les grands événements nationaux. » L’ambiance familiale et détendue participe de ce succès, de même que la gratuité de la quasi-totalité du programme pour garantir l’accès de tous, sans exception. Avec le bel âge, le Festival de Loire a franchi un cap. Vivement 2025 !