Un budget solide, robuste, porteur d’avenir, élaboré dans un environnement encore contraint. Le jeudi 7 décembre, les grandes orientations du budget primitif 2024 ont été exposées lors de la séance du conseil municipal. Le budget global de la Ville d’Orléans est fixé à 234,7 M€, avec 212,3 M€ consacrés à des projets et actions conduits par la collectivité, 156,5 M€ réservés pour le fonctionnement et 55,8 M€ pour l’investissement (moyenne de 49 M€, de 2020 à 2024), sur la base d’un autofinancement maintenu à 12,5 M€.
Pas d’augmentation des taux de fiscalité
« Orléans est en train de passer d’une deuxième division à la première division des villes qui comptent en France, tous les indicateurs le montrent, souligne Serge Grouard, maire d’Orléans et président d’Orléans Métropole. Parmi de nombreux exemples : la transformation de notre centre hospitalier régional en centre hospitalo-universitaire, avec la création de ce qui manquait, une faculté de médecine. »
Premier ingrédient de cette réussite : le respect des grands équilibres budgétaires, financiers et fiscaux. « Avec ce budget, ceux-ci sont non seulement préservés mais ils sont confortés, note Serge Grouard. Combien de villes comparables à Orléans sont aujourd’hui dans la situation de ne pas augmenter leurs taux de fiscalité ! » Et ce depuis presque trente ans !
Soutenir l’activité économique et l’emploi
L’autre tour de force réside dans le fait qu’Orléans n’augmente pas sa dette mais parvient, au contraire, à la diminuer dans la durée (la dette par habitant est de758 € / Orléanais contre 1 080 € en moyenne / habitant pour les villes de même strate), tout en affichant un niveau d’investissement dynamique, pour soutenir localement l’activité économique et l’emploi.
Les recettes de fonctionnement, prévues à hauteur de 183 M€, devraient progresser de 4 % par rapport aux recettes perçues en 2023. Les dépenses de fonctionnement progressent quant à elles de 5,8 M€, avec principalement l’augmentation des charges de personnels (+ 4,3 M€ par rapport à 2023). A retenir, enfin, parmi les évolutions budgétaires : la reprise par la ville d’Orléans des compétences musées, parc floral de La Source, complexe du Baron, du secteur « petite enfance » et de l’animation sociale en régie interne (centres ex-Anim’Orléans).